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Collapsologie : et si la fin du monde était proche ?

Mondialisation, extermination des espèces, surexploitation des ressources, catastrophes naturelles et tout dernièrement pandémie, le monde semble agoniser. L’accumulation de ces phénomènes constatés qui sont responsables de la décadence de la société remet sur le devant de la scène la théorie de l’effondrement. Ce courant de pensée sujet à controverse est aujourd’hui plus que d’actualité. L’occasion de revenir sur ce qu’est la collapsologie et sur ce que ce terme révèle en réalité. 

Les fondements de la théorie de la collapsologie 

Les collapsologues sont souvent considérés comme des illuminés pessimistes qui n’ont aucune confiance en l’humanité. Prédisant la fin du monde dans un avenir proche, ils justifient leur idéologie en mettant en avant les défis insurmontables auxquels le monde est déjà en train de faire face sans réel succès. 

Pour bien comprendre la collapsologie, il suffit d’observer ce qui se passe autour de nous… Aux quatre coins du globe, la course à la croissance, les conflits, les inégalités, mais surtout une démographie galopante et des ressources insuffisantes sonnent le glas de la vie telle que nous la connaissons. 

L’idée d’un effondrement de l’humanité a été exposée en 1972 par des chercheurs du MIT dans le rapport Meadows. Ils mettaient en garde contre le mode de vie agressif imposé par la société capitaliste et prévoyaient la fin du monde pour le début des années 2030. Cette théorie est reprise en 2015 par Pablo Sevigne et Raphaël Stevens dans leur livre « Comment tout peut s’effondrer ».

Les écrits qui débattent du sujet laissent peu de place à l’optimisme. D’autant plus que le monde a du mal à trouver des solutions pérennes pour rétablir un équilibre fortement mis à mal. Le drame annoncé se déploie dans tous les domaines : économique, environnemental, géopolitique, mais aussi climatique. 

Des signes qui laissent place au doute 

À partir du moment où les besoins les plus primaires ne trouvent pas une réponse, le chaos s’installe indubitablement. Naissent ensuite conflits, crises, épidémies, krachs boursiers, famines et du fait d’une surexploitation des ressources naturelles, une riposte violente de mère Nature. Cette dernière semble d’ailleurs la plus à craindre, car impactant directement la vie humaine. 

Entre une montée du niveau des eaux qui menace la disparition de certaines villes, des cataclysmes qui ravagent des populations entières et des ressources naturelles qui semblent fondre comme neige au soleil, l’effet domino sera rapidement visible au quotidien. 

Les survivalistes l’ont bien compris et se préparent à une apocalypse imminente. Réserve d’eau et de nourriture, constructions d’abris nucléaires, leurs prédispositions semblent exagérées. Même si l’effondrement semble inévitable si des solutions rapides ne sont pas mises en place, il faut cependant se rendre compte que la fin du monde sera plutôt la chute d’un système. Une éradication de tout ce que l’homme connaît à ce jour et le début d’une nouvelle aire.

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